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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:18

     Après deux années de recherches et d'écriture, j'ai mis un point à la dernière phrase de ce roman. Je l'ai ensuite donné à mon comité de lecture, je le remercie ici pour sa fidélité, son aide et son soutien.

    Le retour fut plutôt enthousiaste avec toujours de précieux conseils et de judicieuses observations.

    J'ai donc repris le texte en m'interrogeant sur les remarques faites, modifiant parfois certains passages. Puis fin septembre, je me suis décidée à envoyer le manuscrit à mon éditeur.

    ATTENTE...

 

    Voici quelques jours, j'ai appris, à ma plus grande joie, que je serai publiée. Nos commençons les corrections en janvier. 

 

    Ce n'est pas une mince affaire.

    Nous nous attachons à laisser filer le moins de fautes possible, mais elles sont rusées !

    Dictionnaire d'un côté, livre de grammaire de l'autre et observations de l'éditeur face à moi, je m'enfonce dans la jungle des mots. 

    Je dois avouer que je suis une piètre correctrice, même si je connais parfaitement mon roman, je me laisse emporter par l'histoire, oubliant la traque. 

    Alors, je reviens en arrière, vérifiant plusieurs fois le même mot, omettant un autre, m'interrogeant sur les accords, les temps de conjugaison, la ponctuation,... Au bout d'un moment, je ne sais plus, je doute de tout. Bref, je réalise encore une fois que notre langue est belle, mais truffée de difficultés et de chausse-trappes. 

    Aussi demanderai-je la clémence au lecteur, surtout à celui qui sait si bien pointer l'erreur, est-il si irréprochable que cela ? N'a-t-il pas laissé, lui-aussi, au moins une fois, filer la faute ? 

    Elles sont perfides, les coquines, elles se gaussent de vous au détour de la phrase... Alors si par hasard, l'une d'elles, qu'elle soit d'orthographe, de grammaire, de frappe,... vous saute aux yeux : indulgence. Je suis une raconteuse d'histoires, pas une machine à corriger ; à ce propos, même l'ordinateur, machine suprême, ne souligne pas toujours l'erreur, à qui se fier... 

 

    Il faudra ensuite se pencher sur la couverture, le titre et la quatrième de couverture, en voici un brouillon : 

 

    Saint-Jean-le Pré, en ce jour de la saint Jean de l'an 1223 : on célèbre les épousailles du seigneur Enguerran de Belrocaille et de la jeune Emiliane. Vassaux et villageois sont rassemblés, on espère un héritier mâle.

 

    Saint-Jean-le Pré, de nos jours, fête de la saint Jean : parmi les villageois, les nouveaux arrivants : Irina, jeune femme amnésique et Serge, son mari. Paul, cet antiquaire, qui semble avoir traversé le temps. Et Fred, ce collectionneur avide, qui ne sort jamais de chez lui.

 

    De curieuses coïncidences, de troublantes ressemblances et les échos du passé qui s'en viennent ricocher et troubler le miroir lisse du présent. Et cette croix, activement convoitée, qui glisse entre les mains de celui qui croit la posséder...

 

    Pour l'instant, je lis, je lis, une véritable boulimie de lecture. Pour moi, une journée sans lire équivaut à la traversée d'un désert. Même lorsque je suis en écriture, je lis, mais en pointillé. Et je vais bientôt y retrourner... 


    Depuis cet été, je suis en phase "mijotage". J'envisage un retour à Manadieu où une jeune fille a disparu. J'ai hésité un temps à poursuivre, rattrapée par la triste actualité d'il y a quelques semaines dans notre département, puis j'ai décidé de continuer. L'intrigue prend forme, la fin est arrêtée et les personnages deviennent de plus en plus présents... à suivre. 

 

 

 

 

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