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29 avril 2024 1 29 /04 /avril /2024 10:26

 

Pour la présentation à la presse de cette nouvelle enquête de notre chère bibliothécaire, nous avons choisi ce lieu magique qu'est le salon de thé boutique Romain Bertrand à Saint-Geneys, tout simplement parce que Clarisse vient y boire le thé. 

C'est un lieu que je fréquente volontiers où règne la gentillesse et la bienveillance, où l'accueil est toujours égal et chaleureux. Merci à Romain et Ludovic de nous offrir ce dépaysement, cette parenthèse dans la mouvance de nos vies. 

J'espère avoir rendu fidèlement cette atmosphère et avoir éveillé en vous la curiosité. 

Dans la boutique foisonnante de merveilles, vous trouverez toutes les enquêtes de Clarisse.  

Pour cette matinée, étaient réunis mon éditrice, notre correcteur, nos dévoués journalistes, quelques fidèles lectrices et lecteurs. 

Merci à toutes et tous pour ce magnifique moment et pour ces beaux échanges.

Merci à Romain et Ludovic pour leur sympathique accueil. 

Merci à mon éditrice et notre correcteur pour leur travail, leur écoute et leur bienveillance. J'apprécie beaucoup notre travail en équipe. 

 

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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 16:54

 

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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 16:48

À Manadieu, on s’apprête à fêter Noël.

Sur la place, les huttes du marché accueillent les vendeurs, mais aussi le club des aînés, qui assure la buvette avec son traditionnel vin chaud et son succulent pain d’épices… seulement cette année, le pain d’épices a une curieuse saveur.

EXTRAIT 

Qui pourrait deviner qu’à l’abri des portes closes de
l’armoire le royaume des morts est ouvert ?

Solstice d’hiver
Mercredi

Une fois Géraldine Courcel partie, Clarisse verrouilla la porte de la médiathèque, alluma le plafonnier de la salle d’animation, souffla les bougies et débrancha l’halogène.
Elle sortit ensuite la malle du placard afin d’y ranger les instruments de musique qu’elle avait utilisés pour animer ce voyage sonore.
Lors d’une initiation proposée par la médiathèque départementale, Clarisse avait découvert des instruments ne nécessitant pas une grande connaissance musicale. La musicienne sonothérapeute lui avait ouvert des portes infinies, elle allait pouvoir allier sons et lecture. Le principe du voyage sonore avait aussi pleinement retenu son attention. Il s’agissait de créer un univers sonore, une histoire, afin d’amener les participants à faire naître des images, des émotions, des sensations, leur permettre de prendre un temps pour eux, de s’évader, de se relaxer.
Conquise, elle avait demandé à la commune de lui fournir le matériel nécessaire à cette animation. Les élus avaient spontanément adhéré à ce projet.
Et c’est ainsi qu’à chaque changement de saison, elle organisait une séance visant à apporter un moment de détente, une parenthèse musicale dans le quotidien des participants.
Satisfaite des transats inaugurés aujourd’hui, elle les plia et les rangea dans le placard. Ils étaient tout de même plus confortables que les chaises droites utilisées jusqu’alors, bien que certains apportassent tapis et coussins. Ces transats permettraient d’organiser des siestes lues en été, en extérieur.
Elle rassembla sur le plateau les gobelets vides de l’infusion servie, les bougies, la coupe de lierre parsemé de houx où elle avait disposé des oranges piquées de clous de girofle. Il lui semblait important de créer un décor en adéquation avec le thème du voyage. Elle plia la nappe et emporta le tout dans le bureau, puis revint jeter un œil. Tout était en ordre. Elle éteignit le plafonnier, fit un tour dans les toilettes et vérifia la fermeture des portes donnant sur l’extérieur.
En passant près des romans, elle se rappela sa soudaine envie de relire « Le nom de la rose » de Eco, l’image d’un monastère italien dans une revue avait été un déclencheur. Sans peine elle trouva le roman en format de poche et s’empressa de l’enregistrer sur son compte de lectrice avant d’éteindre son ordinateur.
Elle fourra le livre dans son sac au milieu de son bric-à-brac, enfila son manteau, enroula son écharpe autour de son cou, plaça son chapeau sur sa tête et ganta ses mains.
L’hiver était bien là, elle frissonna et rajusta son écharpe.

Lorsqu’elle arriva sur la place, le marché de Noël battait son plein.
Sous la houlette de François, responsable des espaces verts, le personnel communal avait installé les huttes de bois qui accueillaient des exposants. De magnifiques décorations charmaient les visiteurs. Chaque année, la féerie de Noël s’invitait sur la place de Manadieu, du jour du solstice d’hiver jusqu’à Noël. 
Les villageois jouaient le jeu et venaient chaque soir passer un moment dans ce lieu magique.
Douze huttes accueillaient les commerçants, dont deux occupées par le club des aînés exposant ses travaux et gérant la buvette. Le traditionnel vin chaud et l’infusion de serpolet au miel étaient vendus au gobelet. Pour les enfants, le sirop de grenadine était roi. La semaine précédente, l’atelier cuisine, animé par Roger Badin, ancien cuisinier de l’EHPAD, confectionnait des pains d’épices, vendus à la tranche à la buvette ou entiers sur réservation. Rompues à la tradition, toutes les familles passaient leurs commandes.

Dans toutes les librairies et sur le site des éditions Créer

https://www.edicreer.com/litterature/roman-policier/mortel-pain-d-epices.html

BONNE LECTURE !!! 

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 10:42

Proposition d'écriture virtuelle

Thème : La grâce

Titre du texte : La gracieuse princesse

Jadis advinrent les épousailles du roi Luc et de la princesse Isolde.

Jamais ils ne s'étaient vus, jamais ils ne s'étaient connus avant le jour du mariage.

Fiancés l'avaient été pendant deux longues années.

Son portrait l'avait envoyé, tandis que lui offrait un beau collier.

On la disait jeunette, belle et pleine de grâce.

On le disait d'un âge, bien charpenté et plein de vigueur.

 

Arriva le jour de la rencontre.

Elle parcourut un long chemin.

Il se porta à ses devants.

Une tente dressée, une collation servie, enfin ils se découvrirent.

 

Certes, elle avançait gracieuse et souriante.

Il la trouva bien fluette et bien pâle, il l'eut souhait plus grasse, quelques rondeurs n’étaient pas pour lui déplaire.

Ses hanches étroites et sa poitrine menue n'auguraient pas d'une femelle capable d'assurer descendance.

Découvrir son visage finit par le faire douter de quelques tromperies, elle avait les traits fidèles au portrait, mais un œil fuyant tandis que l'autre fixait devant.

Il en fut déconcerté.

Qu'importe, c'était pour la bonne cause, au lit il ne la regarderait pas dans les yeux et puis elle apportait un territoire non négligeable pour agrandir son royaume et un gage de paix.

 

Elle le trouva massif et courtaud, sans aucune grâce.

Son torse velu, son poitrail large lui firent aussitôt penser à une bête, un sanglier peut-être. L'imaginer près d'elle au lit la fit frissonner de crainte et de dégoût.

Elle n'osa trop détailler son visage envahi par la barbe et surmonté d'une tignasse hirsute où se perdait sa couronne, mise pour l'occasion.

Qu'importe, elle ne pouvait reculer, elle savait bien qu'une princesse a son sort scellé par les alliances.

 

Par contre, à la dérobée, elle lançait quelques œillades à Guillaumet, un page du roi.

Jeune, le muscle fin et délié, il se déplaçait avec grâce dans le sillage de son souverain.

Son cou gracile portait une tête bien faite, aux traits charmants, si charmants qu'on eût pu les croire féminins.

Il irradiait la douceur et la courtoisie.

 

Lui aussi avait été saisi d'amour pour cette jouvencelle.

 

La noce fut célébrée au château, en la chapelle, comme il se doit.

Le banquet, la liesse durèrent trois jours et trois nuits, comme il se doit.

Au premier soir, il la chevaucha dans le lit nuptial, comme il se doit.

Mais, tandis qu'il s’enivrait avec les seigneurs, ses compagnons, la douce pucelle qui ne l'était plus, entama une idylle d'abord courtoise avec le page Guillaumet.

 

Milane, sa suivante, des plus malines, entrée dans la confidence, protégeait les rendez-vous galants.

De courtoises, les rencontres se firent charnelles, au nez et à la barbe du mari.

 

Sans se douter de rien, il poursuivait son existence de rustre, chassant des journées entières avec ses compagnons, se repaissant de venaison et de vin, troussant parfois quelques ribaudes.

Puis se souvenant de sa reine, il honorait sa couche, toujours brutal et empressé d'avoir un fils.

 

Il advint qu'un jour enfin, la reine porta en ses entrailles un enfançon.

Qui était le père ? Telle était la question.

Qu'importe le roi ne douta pas que ce fusse lui, puisqu’il ne soupçonnait pas qu'il fusse plus cornu que le plus vieux des cerfs de ses bois.

La ventrière appelée conseilla au roi de rester sage, il ne fallait point visiter cet enfançon au risque de le déloger. Il obéit sans rechigner et s'en alla trousser d'autres jupons.

 

Or il advint qu'un matin, alors que le ventre de la reine était bien rond, une partie de chasse eut raison du monarque.

Lorsqu'une vieillie laie chargea, le cheval du roi rua et le désarçonna.

Les seigneurs se portèrent à la rescousse et le ramenèrent au château, tout pantelant.

Deux jours de couche et il s'éteint, laissant sa reine et sa descendance en gestation.

 

Le lai s'arrête ici et ne nous dit pas si quelque magie vint au secours de la reine, si l'enfançon naquit garçon et si les seigneurs lui firent allégeance.

Je vous laisse imaginer...

 

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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 19:12

Proposition d'écriture virtuelle :

Une photographie Urbex de Gilles Dorckel

Dans mes bras

 

Eh toi ami de l'Urbex

Explorateur des mondes oubliés

Lève un peu la tête

De ton appareil

Observe

Examine

Ne soupçonnes-tu pas la mise en scène

D'un urbexeur indélicat

Sur mon dos il a placé

La couverture de ma chère Max

Et bien arrangé sur mon bras

Le chapeau de son papa

 

Tu te questionnes

Laisse-moi te raconter

Ma petite Maximilienne

Bébé rieur devenu mélancolique

A l'instant de la marche

Son pied tortueux tordu

Refusait de se poser dans l'axe

Perplexité des parents

Diagnostic du corps médical

Pied bot à droite

Pied beau à gauche

Chaussures orthopédiques

 

Dès lors ce fut l'exil

Tout était prétexte

Pour garder la chambre

Et se blottir dans mes bras

Alors que les cousins

Couraient dans le jardin

Ma petite Max lisait

Des textes compliqués

Emplis d'oxymores

Avec dextérité

Elle brodait

D'extraordinaires tableaux

Que Papa fixait

Sur les murs

Du luxueux salon

 

A l'âge

Où le sexe

Commençait à titiller

Les cousins

Où la mixité

Devenait loi

Ma petite Max

Sans se vexer

Se blottissait dans mes bras

Cachant ses pieds nus

Sous sa couverture

 

Elle vécut ainsi

En annexe

De la vie

Diminuant de plus en plus

Les exercices physiques

Bien calée dans mes bras

 

Lorsqu'elle fut seule

Dans la maison

Axelle eut soin d'elle

Sa domestique

Son unique amour

Précieuse comme l'onyx

Ce pendentif offert

Veillant comme le lynx

A son bonheur

Vieillissante

Ma chère Max

Ne quittait plus la chambre

 

Ce fut dans mes bras

Par un après-midi

Que ma chère Maximilienne

S'endormit

Pour une éternelle sieste

 

J'ai vu son âme

S'envoler

Par la fenêtre ouverte

Vers le soleil d'automne

 

 

 

 

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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 17:00

Proposition d'écriture : Eau - Enfance 

 

Pirate au féminin

 

Depuis qu'elle avait lu ce livre sur la flibuste, la frêle petite Ondine rêvait d'égaler Jacotte Delahaye, pirate dans les Caraïbes. Cette femme rousse et maline, surnommée « la revenue de la mort rouge » avait su ruser, faire croire qu'elle était morte pour échapper à ses ennemis, tout comme elle, Ondine, aux longs cheveux roux bouclés qui n'avait pas son pareil pour simuler une maladie afin d'esquiver les leçons de la maîtresse trop sévère. Elle savait aussi très bien faire semblant de dormir pour fuir de la chambre pendant la sieste, ou même la nuit, et se dérober à la vigilance de grand-mère chez qui elle passait les longues vacances d'été. Elle sautait par la fenêtre, se laissait glisser le long de la gouttière en s'agrippant fermement au treillage de la glycine ; une fois en bas, à elle la liberté !

 

Ondine, pirate de la rivière courait le long de la berge jusqu'à la plage de sable grossier où elle s'allongeait à plat ventre pour suivre des yeux l'eau qui coulait inexorablement jusqu'à la mer où l'aventure l'attendait.

Elle avait pillé l'abri de jardin des outils nécessaires à la fabrication de son radeau, s’était faufilée dans la forêt de bambou du voisin et avait coupé de-ci de-là, pour ne pas attirer les regards, les cannes qu'elle avait épluchées et liées bien serrées avec de la ficelle.

Son radeau enfin prêt, Ondine l'avait dissimulé dans un bosquet.

Ce serait pour ce soir.

 

Une fois que grand-mère l'eût bordée, elle attendit que la nuit vienne, que le calme s'installe. Alors, se saisissant de son sac rempli de provisions, elle alla retrouver son cher bateau.

L'eau scintillait de mille éclats sous les rayons bienveillants de la lune toute ronde.

Ondine glissa son radeau dans la rivière, aspira profondément l'air du soir chargé des senteurs de la prairie et sauta sur son embarcation. En quelques petits coups de rames qu'elle avait empruntées au canoë de son cousin, elle se plaça dans le courant. Elle n'avait plus qu'à se laisser porter jusqu'à l'estuaire.

 

Elle se voyait déjà conquérante de l'espace infini de la mer, plantant fièrement son mat, manche à balai, hissant la voile, nappe blanche du dimanche et son drapeau à tête de mort découpé dans un torchon qu'elle avait cousu à gros points sur une écharpe sombre de grand-mère. Elle voguerait bercée par les vagues ourlées d'écume.

Ce radeau n'était que le début de l'aventure. Comme Jacotte, elle aurait sous ses ordres plusieurs centaines de pirates et d'énormes bateaux. Ce serait elle qui donnerait le signal : « à l'abordage ! ». Elle serait connue et redoutée sur toutes les mers du globe.

 

Le radeau filait maintenant à vive allure, la rivière s’était élargie, le courant était plus fort.

Le jour se levait, Ondine attendait avec impatience de pénétrer dans l'estuaire.

Soudain, le radeau tangua, tourna sur lui-même, Ondine actionna ses rames pour rétablir le cap, mais le frêle esquif n’obéissait qu'à la force de l'eau. Sans qu'elle pût réagir, elle fut emportée, soulevée dans les airs, propulsée au bas de la cascade.

A l’atterrissage, la ficelle distendue laissa échapper les bambous qui s'éparpillèrent autour d'elle.

Ondine coula à pic.

Elle ferma les yeux.

Soudain, elle se sentit happée par des tentacules, sans doute un monstre hideux, habitant de la chute d'eau qui allait la dévorer.

Elle s’évanouit.

 

Quand elle reprit connaissance, elle était allongée sur la berge, au-dessus d'elle, se découpant sur le ciel d'un bleu limpide, une femme aux cheveux roux lui souriait.

Submergée par ses émotion, elle éclata en sanglots et se noya dans un torrent de larmes.

 

 

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29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 08:39

Atelier virtuel - Proposition d'écriture : autour du son S

 

Sorcière sanguinaire

 

Dans son Afrique subsaharienne, à la cime d'un arbrisseau, une mouche tsé-tsé somnolait et se prélassait sous le soleil.

Tirée de sa sieste par une soudaine envie de déguster une goulée sanguine, la glossine étira ses six pattes et lissa ses ailes. Grâce aux ocelles de ses yeux, elle survola le paysage.

Si près, se tenait un troupeau de suidés.

« Super ! susurra la tsé-tsé, en s'envolant pour se régaler."

La glossine, sorcière du sommeil, s'apprêtait à jeter son sortilège au minuscule sanglier quand soudain un sauvage en slip surgit et lui assena un décisif coup de serviette qui l'écrasa sur le sol, scellant son triste sort.

 

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 09:16

 

 

Blancs de poulet aux herbes du jardin

Il faut : filets de poulet - huile - sel - poivre - herbes au choix (ici :romarin - sarriette - laurier - sauge) - eau - fécule de maïs - crème fraîche

Faites dorer les filets dans l'huile, salez, poivrez. Déglacez avec un peu d'eau (si vous préférez du vin blanc). Ajoutez les herbes. Laissez mijoter. 

Une fois la viande cuite, épaississez la sauce avec une cuillerée de fécule diluée dans de l'eau. 

Terminez par de la crème fraîche ou pas.

Bonne dégustation.

Extrait "Le rituel du scarabée" page 131 

La fraîcheur du soir avait dissuadé les deux amis de dîner en extérieur. Assis à la table de la salle à manger, André dégustait le blanc de poulet aux herbes du jardin préparé par Clarisse qu'elle avait servi avec une compotée d'aubergines et de poivrons.

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 09:11

11 Juin 2023 - Saint-Rémy-sur-Durolle (63) 

 

25 Juin 2023 - Saint-Vincent (43)

Avec Maryse Mézard auteure

 

Merci pour ces agréables moments de partage

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 09:08

Article du 4 Mai 2023 - Journal L'Eveil 

 

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